L’épargne et le cash représentent depuis peu la bête noire des établissements bancaires. Ces derniers voulaient faire en sorte qu’une inflation se produise. Cela aurait pu permettre de réduire les dettes étatiques tout en rognant l’économie de chaque ménage sans que les concernés ne s’en rende compte. Pour atteindre leurs objectifs, les banques ont décidé de mettre en place des taux négatifs par l’intermédiaire des frais de tenue de compte. Quant à l’effet enrichissant dont bénéficiaient les investisseurs institutionnels comme dans le cas d’un investissement scpi,il commence à s’effriter.
Les banques centrales sont sur le pied de guerre
La banque centrale européenne ne connait aucune limite dans le déploiement et l’exploitation de leurs outils monétaires. Il faut noter que même au Japon qui recourait au QE depuis déjà une vingtaine d’années, la croissance potentielle était limitée au 0,5 %. Ce pays a d’ailleurs, décidé lui aussi d’appliquer des taux négatifs. Cela se ressent d’ailleurs aussi sur le plan mondial. Depuis la crise économique de 2008, la dette mondiale n’a pas cessé d’enfler. De l’autre côté, on constate que la croissance est quasiment nulle dans les pays économiquement puissants tels que l’Europe et le Japon. Les pays émergents sont dans la phase ascendante et peinent à remonter la pente. Quant aux Etats-Unis, ils arrivent tant que mal à atteindre les 2 % et même à dépasser cette valeur au niveau de leur croissance.
Les répercussions indirectes de ce fait
Il faut savoir que les fonds de pension comme les assureurs sont assez fragiles vis-à-vis des taux bas et de la décadence du marché des actions. Il faut aussi penser au fait que les investisseurs comme les autres épargnants vont vouloir d’un jour à l’autre, reprendre leur avoir financier pour les placer dans un autre support considéré comme plus intéressant. Ill est vrai que le marché financier a tendance à se bloquer. La mise en vente est particulièrement à la berne. L’insuffisance récurrente de liquidités y est certainement pour quelque chose. Sur le long terme, les répercussions qui sont à redouter, se font de plus en plus pressantes. Il en est ainsi du gel du marché mondial, d’une éventuelle récession des Etats-Unis, … Ces faits provoqueront des dégâts collatéraux néfastes au niveau mondial.